C’est une déclaration choc que vient de rendre publique la fondation Abbé Pierre, ainsi que le mouvement Emmaüs. Entre 1970 et 2005 – soit deux ans avant sa mort, le célèbre prêtre, de son vrai nom Henri Grouès, aurait agressé ou harcelé sexuellement 7 femmes, dont une mineure de 16 ans au moment des premiers faits.
Vraisemblablement d’autres victimes
Cette déclaration fait suite à un témoignage délivré en 2023 à la fondation Abbé Pierre. Ayant recueilli la plainte, la structure a fait appel au groupe Egaé pour tenter de retrouver de potentielles affaires similaires. Et en effet, après un important travail d’écoute mené par ce groupe, sept femmes ont témoigné avoir été victimes du comportement de l’abbé Pierre. En allant encore plus loin, selon eux, « il est raisonnable de penser qu’il y a d’autres personnes concernées, dans des proportions difficiles à estimer. »
Un dispositif de recueil de témoignages
Touché par les paroles des victimes, le Mouvement Emmaüs déclare combattre « toutes formes de violences et entend dénoncer les actes inacceptables commis par une personne qui a joué un grand rôle dans son histoire. » L’église catholique a quant à elle réagi sur X/Twitter en exprimant sa « honte ».
Le groupe Emmaüs va également mettre en place un dispositif de recueil de témoignages « strictement confidentiel. » Un dispositif à destination des potentielles autres victimes de l’abbé Pierre, qui, 17 ans après sa mort, continue de faire parler de lui.
@EmmausInter_fr, @emmaus_france et la @Fondation_AP rendent publics des faits graves commis par l’abbé Pierre.
— FondationAbbéPierre (@Fondation_AP) July 17, 2024
Pour en savoir plus : https://t.co/gT5xXzc1i3 pic.twitter.com/JXbtkKWXYL