Un rassemblement près d’Arras ce jeudi pour « sauver Toto le sanglier »

La mobilisation pour sauver Toto le sanglier continue ! Alors que les deux pétitions mises en place sur Change.org et sur Mesopinions.com pour sauver l’animal ont recueilli 120 000 signatures  (dernier chiffre recensé ce jeudi à 18h), un appel au rassemblement est lancé par l’association Stéphane Lamart, le Parti Animaliste, One Voice, la Révolution Ecologique pour le Vivant et L214. Le rendez-vous est donné ce jeudi à 14h devant la fourrière animale de la communauté urbaine d’Arras (CUA), située rue Mongolfier à Saint-Laurent-Blangy.

Le maire d'Arras s'est aussi exprimé

Ce mardi, le maire d’Arras et président de la CUA a aussi donné son avis, annonçant qu’il ne serait pas « complice de la mort de Toto ». Il ajoute : « Si la CUA a assumé dès le début de cette procédure ses responsabilités en assurant l'hébergement de l'animal, il est clair que celui-ci grandit et que les conditions de garde qui garantissent la sécurité des agents de la fourrière et de l’animal ne sont aujourd'hui plus réunies. Néanmoins, la CUA ne saurait être impliquée dans l’exécution de cet animal, action qui ne pourrait aujourd’hui qu’être incomprise par le grand public très sensibilisé à la cause animale et, à juste titre, touché par cette affaire »,

Rappel des faits

Recueilli en octobre 2023 par la famille Bienvenu alors qu’il était traqué par des chiens près d'Arras, le sanglier Toto avait été saisi quelques mois plus tard par les autorités, il est en effet interdit de conserver des animaux sauvages chez soi. Mais alors qu’il devait être dans un premier temps euthanasié, le maire de Charleville-Mézières s’était proposé pour l’accueillir dans le parc animalier de la ville. Dernier revers en date : une analyse ayant prouvé qu’il était porteur d’une maladie contagieuse, la cour d’appel de Douai a décidé de ne pas prendre de risques et d’euthanasier l’animal. Une seconde analyse infirmait pourtant la présence de cette maladie.

©Change.org 

D’après le communiqué publié par les associations environnementales et forces politiques. « Ce sanglier est condamné à mort pour des raisons financières. L'avocat général l'a dit pendant la séance. Il coûte plus cher à garder vivant que mort ». La cour d’Appel a examiné les recours de l’association Stéphane Lamart et du maire de Charleville-Mézières. Le verdict est attendu ce vendredi 26 juillet.