La saison démarre ce dimanche pour le RC Lens à Angers (1ere journée de Ligue 1, 17h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Le début d’un nouveau chapitre, mais qui semble s’inscrire dans la continuité de ce que le club a proposé par le passé sur le terrain. Avec la volonté de démarrer fort, car les échéances importantes sont déjà là.
Et c’est reparti ! La trêve n’a pas toujours été très joyeuse, entre un Euro 2024 pas franchement enthousiasment et un feuilleton des droits TV qui a plongé la plupart des clubs, dont le RC Lens, dans une cure d’austérité à l’occasion du mercato. Sans parler des tarifs qui vont priver une bonne partie du public de l’accès aux matches à la télévision. Il y a bien eu les Jeux Olympiques pour s’enflammer un peu, mais c’est bien le retour des Sang et Or à la compétition qu’on attendait avant tout.
Des Sang et Or qui, eux les premiers, nous ont semblé particulièrement excités cette semaine à l’idée d’entamer ce nouveau chapitre, avec un entraîneur, Will Still, qui vient apporter toute sa fraîcheur en reprenant le flambeau de Franck Haise. Le départ de ce dernier a d’abord chamboulé un peu le groupe, mais celui-ci s’est vite laissé séduire par un nouveau staff. Certains y trouvent même un second souffle, comme Adrien Thomasson ou Angelo Fulgini, qui n’avaient pas grand-chose sinon rien à reprocher à l’ancien coach mais qui semblent, au regard de la préparation, en mesure de montrer un autre visage aux bénéfices des idées nouvelles de Will Still, qui a décidé pour le moment de remplacer le premier plus au cœur du jeu et le second dans une position de numéro 10. Le groupe semble lui adhérer à la proposition collective, dans la continuité de ce qui a été fait passé, mais avec quelques modifications dans l’animation et non sans avoir dû digérer ce qui est perçu par certain comme un nouveau cap en matière d’intensité, alors que le RC Lens version Franck Haise était déjà réputé pour ne pas faire d’économie en la matière. La ligne conductrice est la même : être maître du jeu et ne pas avoir peur de prendre des risques.
Will Still se méfie de « l’énergie » du promu
Mais pour que l’enthousiasme né des matches amicaux ne s’éteigne pas d’entrée, il va falloir être à la hauteur des attentes ce dimanche à Angers, chez un promu qui a connu un été plus moribond sur le plan des résultats (une victoire contre une N2, Châteaubriant, puis 4 défaites consécutives dont 2 dernières face à des clubs de Ligue 2, Lorient et Bastia). On se souvient que la défaite à Brest pour la première journée avait pesée très lourd dans la balance la saison dernière. « Nos analystes ont super bien étudié Angers. C’est une équipe qui a été hyper performante, surtout à domicile, la saison dernière. Il y a une vraie identité avec un jeu assez direct et quelques belles individualités. On sait qu’aller chez un promu est toujours un peu compliqué parce qu’il va y avoir de la bonne volonté et une certaine énergie chez eux. Mais on y va avec l’envie de bien commencer la saison et de ramener les 3 points », lance Will Still, méfiant face à l’enthousiasme que l’on peut attendre d’une équipe qui retrouve la Ligue 1 chez elle.
Le RC Lens, apparu prêt physiquement face à Leicester et plutôt bien rodé, se doit de démarrer fort la saison avec un programme aussi chargé, même s’il ne peut pas encore composer avec toutes ses forces (Cabot, El Aynaoui forfaits, M’Bala Nzola pas encore prêt). Car dès jeudi prochain, il faudra ensuite recevoir le Panathinaïkos Athènes, un sacré gros morceau pour un tour de barrage de Ligue Conférence, puis jouer le retour en Grèce entre 2 grosses affiches de Ligue 1, à Bollaert contre Brest puis à Monaco. Avant le Pana, un entraînement public, qui ne devrait pas être le dernier, a été programmé pour 5000 personnes (toutes les places du stade François Blin ont trouvé preneur en une heure). Une volonté du coach Will Still de voir son groupe se connecter le plus possible à ses supporters avant des échéances rapidement importantes. Tout pour plaire aux supporters du RC Lens, reste maintenant l’essentiel : la réalité de la compétition !
