Le RC Lens affronte le Panathinaïkos au stade Olympique d’Athènes ce jeudi soir à 20h (à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Foot), en barrage retour de la Ligue Conférence, après une victoire 2-1 à Bollaert à l’aller. Un match à gros enjeux qui va se disputer dans un contexte un peu étrange. Gros plan.
Six mois après la douloureuse élimination subie à Fribourg en Ligue Europa, on retrouve le RC Lens pour un nouveau match couperet en déplacement, cette fois au stade Olympique d’Athènes face au Panathinaïkos, en barrage de la Ligue Conférence. Avec cette fois un avantage d’un but acquis à Bollaert, mais le souvenir de Fribourg est là pour nous rappeler que même un avantage de 2 buts à la pause du match retour ne suffit pas toujours…
En Allemagne, Will Still n’était pas là. Mais il compte sur ses joueurs, encore nombreux au sein du groupe à être rescapés de cette défaite 3-2 après prolongation, pour en tirer des leçons : « Toute expérience est bonne à prendre, j’ai appris énormément de mon premier match européen. Eux ont joué une saison complète en Europe et contre fribourg. Je me repose sur eux, je suis à l’écoute et eux aussi. On se pousse les uns les autres vers l’avant pour obtenir le meilleur. »
« Pas l’idéal, mais… »
En Grèce, et malgré la ferveur des nombreux supporters locaux attendus ainsi qu’un adversaire bien plus expérimenté, le RC Lens pourrait partir extrêmement confiant au regard du rapport de force du match aller à 11 contre 11 et même un peu aussi à 10 contre 11. Mais le carton rouge de Facundo Medina sera peut-être encore plus problématique ce jeudi que la semaine dernière car si Lens ne va pas démarrer en infériorité numérique, il va devoir composer avec une défense expérimentale (Khusanov et Sarr sont pressentis dans le onze alors que Massadio Haïdara, attendu à Brest vendredi, sera présent au moins sur le banc…), sans l’Argentin suspendu et sans Kevin Danso, sur le départ. A croire que le RC Lens est défensivement maudit dans ces double-confrontations européennes à élimination directe puisque contre Fribourg, il avait joué le match aller sans l’Argentin et le retour sur l’Autrichien, pour cause de suspensions…
Orphelin ce jeudi soir de ses 2 habituels acolytes, Jonathan Gradit sait qu’il devra livrer un gros match, en plein cœur d’une période étrange, ou l’avenir européen d’une saison se décide en même temps que les effectifs se bouclent. « C’est comme ça à tous les mercatos, quand on vit des moments extraordinaires, perdre des joueurs avec qui on a vécu des choses ça touche, commente le défenseur. J’en parle avec émotion, comme pour Kevin qui risque de partir mais c’est le foot, le club arrivera toujours à trouver, personne n’est irremplaçable. » « Ce n’est pas l’idéal mais tant que la communication est directe et honnête, il n’y a pas de problème et il n’y en a pas ici. Tout le monde est concerné par ce match. Ce qui sera à faire sera fait dans les dernière heures, tout est mis en place pour faire bon match ce jeudi », ajoute Will Still. Et pour aller décrocher une qualification qui ouvrirait la voie à une nouvelle belle aventure européenne.
Christophe Schaad, avec Eloïse De Mester et Clément Courtois