Deux petits matches et c’est déjà la fin de l’aventure européenne pour le Racing Club de Lens. Les Sang et Or n’ont pas su franchir l’étape des barrages pour rejoindre la compétition. La faute à une accumulation d’événements, et pas seulement ce soir à Athènes.
La déception est immense tant le Racing pouvait nourrir des ambitions dans cette compétition. Certes, se coltiner le Panathinaïkos en play-offs de Ligue Conférence, ce n’est évidemment pas un cadeau. Mais ces Lensois-là avaient les cartes en main et surtout les qualités pour se débarrasser des Grecs.
Digérer l’échec et repartir dès dimanche
« On n’aurait pas pu mieux maîtriser ce match ou avoir un plan de jeu qui tenait autant la route, résume Will Still après la rencontre en conférence de presse dans des propos relayés par La Voix du Nord. Malheureusement, c’est la dure réalité du foot, pas toujours celle qui plaît. On a une vingtaine de tirs, un tas de situations où on est capables de tuer l’ensemble des deux matchs. On a péché au niveau de l’efficacité, mais je ne pourrais pas être plus fier de l’état d’esprit mis en place et de l’équipe. Tu perds sur deux transitions, sur une expérience européenne et sur des détails minimes mais hyper importants, ça fait mal. »
Oui, ça fait mal parce que le Racing ne jouera que le week-end cette saison, lui qui voulait enchaîner les saisons européennes après avoir goûté à la Ligue des Champions. Le temps d’accepter et de digérer, il faudra remettre les gaz dimanche à Monaco. Car désormais, c’est seulement face aux clubs français que Lens pourra s’exprimer cette année.
