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Rentrée étudiante : Amélie et Françoise, 50 ans d’écart et une coloc heureuse à Arras

Arras - St Pol. Trouver un logement pour les étudiants est chaque année le parcours du combattant. Des solutions à moindre coût existent, exemple à Arras.

Rentrée étudiante : Amélie et Françoise, 50 ans d’écart et une coloc heureuse à Arras
Amélie, à gauche, cohabite avec Françoise - Clément Demazure

Amélie, étudiante au Centre de formation d'apprentis d’Arras, en CAP carrosserie, s’est confrontée au problème bien connu du logement. Très vite, elle a pris contact avec l’Association Générations et Cultures. Basée dans la région Hauts-de-France, l’association propose la cohabitation intergénérationnelle. Deux objectifs : lutter contre le sentiment de solitude et la précarité économique. Ce qu'apprécie beaucoup la jeune fille de 18 ans.

Rompre la solitude

Valentin Parage, coordinateur de l'association, a ainsi mis en relation Françoise, 70 ans, avec Amélie. La septuagénaire habite seule dans une maison individuelle proche du centre d’Arras. « J’ai décidé de devenir hébergeuse, car je me sentais seule. J’ai une chambre ici, je peux loger quelqu’un. » Un sentiment de solitude difficile à vivre. « Là, au moins une fois dans la journée, je peux discuter avec quelqu’un. Je pense qu’on y trouve notre compte toutes les deux. »

Un loyer plus abordable

En effet, Amélie, originaire de Douvrin, n’y voit que des avantages notamment sur l’aspect financier : « Le logement, ça pèse énormément sur les finances. Ici, je paye 230 euros de loyer alors qu’à Arras un petit studio c’est vite 500 euros ». Autre point positif qu’évoque l’étudiante, une forme de bien-être : « Quand on déménage loin de sa famille, avoir une personne à qui l’on peut se confier, c’est très agréable. Avec Françoise on se raconte les derniers ragots, on rigole beaucoup et on prépare le repas ensemble ».

L'association qui existe depuis 1981 propose des logements intergénérationnels dans toute la région, notamment dans la métropole de Lille, Arras, le littoral ou encore Valenciennes.

Une solution gagnant-gagnant

Pour proposer son logement, la seule condition est de disposer d’une chambre meublée avec un accès à des espaces partagés. L’hébergeur peut être propriétaire ou locataire. Pour l’hébergeur, c’est un complément de revenus non imposable et cumulable. Pour l’hébergé, le loyer est de 250 euros maximum, charges comprises, avec une possibilité de bénéficier des allocations logement.

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