C’est le retour aux affaires pour le Racing Club de Lens. Après une pause internationale, le RC Lens prépare la réception de l’Olympique Lyonnais, ce dimanche 15 septembre, pour le compte de la 4e journée de Ligue 1 (à 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Will Still fait le point.
Lensois.com : Will Still, Lyon n’a pas eu le début de saison espéré, comment voyez-vous cette réception ?
Ce sera un gros, gros match. C’est un club qui a investi une centaine de millions d’euros. Le nombre de talents individuels est impressionnant. On aura un meilleur Lyon. Le début de saison est logique car c’est compliqué d’intégrer beaucoup de joueurs rapidement. On a pu voir que sur le dernier match, il y a eu un changement de système, qu’ils se sont adaptés à l’adversaire. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses. On est prévenu. Ce sera le gros match du dimanche soir sous les feux des projecteurs à Bollaert. Ça va être bien.
Depuis le début de saison, on dit que votre équipe vous ressemble, qu’elle est belle à voir. Qu’est-ce qui vous plaît ?
Je ne suis pas le plus beau, il ne faut pas qu’elle me ressemble (rires). J’ai envie de voir une équipe intense, directe. C’est une équipe qui a envie d’apprendre et qui veut progresser. On partage beaucoup, la communication est claire. On échange sur ce qu’on fait. On veut être proactif. Alors oui, les actions ne se concrétisent pas toujours mais on se met dans les situations pour les avoir. Mon arrivée a été facilité par les différents facteurs, que ce soit les joueurs et les personnes présentes au club. J’ai des joueurs compétitifs qui ont faim d’apprendre. Il y a pleins de détails à régler et on le travaille au quotidien. Mais petit à petit, on progresse. On devient une équipe plus ou moins complète.
« On veut être pressant le plus haut possible »
Quelles sont les caractéristiques de votre jeu ?
Mettre de l’intensité, être proactif, produire un jeu positif que les gens veulent regarder. Quand j’étais petit, je voulais regarder des matchs intéressants. J’étais supporter avant d’être coach. C’est ce qu’on veut donner à des supporters qui sont fervents ici. On veut être pressant le plus haut possible. Cela comporte des risques, mais on accepte de les prendre.
Vous vous procurez des occasions, mais il y a ce souci dans la finition. Cela vous inquiète-t-il ?
Non, je ne m’inquiète pas. On se crée des occasions. Il ne faut pas se poser des questions. On ouvre des espaces, on crée des situations. Le foot, c’est comme ça. On a des périodes comme ça où on peut toucher quatre fois les montants et d’autres où tout rentre. Ça tourne et ça change. Ça va tourner pour nous avec des buts au moment voulu.
