Après 2 nuls à Monaco et à domicile contre Lyon, le RC Lens se rend ce samedi à Rennes pour un nouveau duel contre une équipe aux prétentions européennes. Le point avec Will Still.
Lensois.com : Will Still, vous restez sur 2 matches nuls contre des équipes européennes, à Monaco et contre Lyon à Bollaert. Qu’en retenez-vous ?
Qu’on a pris un but sur les 2 matches, sur un coup de pied arrêté. Cela prouve que défensivement, on est bien en place, que notre pressing est bon et notre structure défensive correcte. On a eu un but refusé à Monaco et un penalty mais on avait aussi eu beaucoup de situations, on avait su amener pas mal de danger. Puis face à Lyon, nous sommes tombés contre une équipe qui avait très bien analysé notre jeu et fermé tous les espaces que l’on voulait utiliser. On a manqué de justesse dans le dernier tiers, mais il faut aussi savoir respecter les bonnes équipes et les bons joueurs qu’il y avait en face. Quand tu ne peux pas gagner, il faut savoir ne pas perdre. A Monaco, on a su revenir après avoir pris un coup sur la tête et contre Lyon, il y a eu des situations des 2 côtés. C’était un match plutôt complet tactiquement. On n’a pas su faire sauter le verrou mais on est en constante progression et dans le travail perpétuel pour s’améliorer.
Quel regard portez-vous sur Rennes ?
C’est une grosse équipe, ils ont beaucoup de talents individuels. Ils ont opté pour un changement de système qui leur a permis de gagner leur dernier match. Le Roazhon Park est toujours un déplacement compliqué mais c’est un challenge qui nous plait plutôt bien. Il y aura pas mal d’intensité et on va devoir être très bons, bien attentifs au moment des transitions, surtout offensives en leur faveur. Il faudra être patient quand on a le ballon et trouver les espaces pour être efficace aussi.
« Je ne cherche pas la bonne formule offensive, je sais ce que c’est »
Avez-vous le sentiment de chercher encore la bonne formule sur le plan offensif ?
Non, je ne cherche pas la bonne formule, je sais que ce que c’est la formule, il faut juste qu’on arrive à l’appliquer, qu’on arrive à avoir différentes options en fonction des scénarios face à nous. Cela fait 6 matches, c’est encore très tôt dans la saison. S’il faut apporter des changements, on le fera sur ce secteur offensif, mais pour l’instant, je n’ai rien à reprocher à personne. On est conscient du manque d’efficacité sur les matches précédents, des manquements contre Lyon, mais si on se concentre tout le temps sur le négatif, je serais à votre place et j’ai envie de me concentrer sur le positif.
Comme en attaque, il y a une belle concurrence dans l’entrejeu avec plusieurs profils différents et notamment un Nampalys Mendy qui ne joue plus depuis la 1ere journée. Comment le concevez-vous ?
Pour certains matches, on peut opter pour des profils un peu plus défensifs, ou un profil défensif avec un profil complet, sur certains matches on jouera avec plus de volume et de créativité. Cela dépendra des formes et de l’adversaire, mais tous sont capables de jouer ensemble, avec le 10 qui amène une bonne dose de créativité. Je compte sur tout le monde, ils peuvent tous jouer les uns avec les autres en fonction du profil du match et de la semaine d’entrainement et après il y a des choix. Papy a bien démarré la saison mais comme à chaque poste, il y a une énorme concurrence. Je dois laisser pas mal de joueurs à la maison c’est aussi simple que ça. Il y a beaucoup de qualité, avec le retour de Neil (El Aynaoui) qui apporte de l’énergie et de la créativité en plus.
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