Réunis dans l’espace culturel Evasion à Noyelles-sous-Lens, les élus locaux ont signé la création d’un nouveau quartier prioritaire de la ville. Le président de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin (CALL), Sylvain Robert, se félicite de « cette journée qui matérialise notre engagement. La précarité est un sujet qui nous préoccupe tous ».
En effet, il existe 22 quartiers prioritaires dans le département du Pas-de-Calais, et celui porté par la CALL est le plus gros contrat de ville du département. « L’objectif majeur, c’est que les habitants vivent beaucoup mieux dans ces quartiers » simplifie Alain Bavay, vice-président de la CALL en charge de la cohésion sociale.
Le projet d’amélioration du cadre de vie des habitants passe par différentes thématiques, comme l’emploi, la transition écologique, ou encore de santé « un sujet prépondérant » rappelle le maire de Lens et président de la CALL Sylvain Robert. Dans ce projet, la CALL investit 50% du budget, la deuxième moitié étant investie par l’état par le biais de la préfecture du Pas-de-Calais.
Des citoyens investis
Un laboratoire a été mis en place pour faire intervenir les habitants dans la construction de ce projet de quartier prioritaire. Alain Bavay revient sur ce dispositif : « On va essayer de travailler autrement avec ce labo des habitants, les vrais habitants de nos quartiers qu’on retrouve dans nos centres sociaux, dans nos CCAS. A partir de là, on a essayé de créer ce noyau indispensable pour que collectivement on essaie d’envisager le meilleur pour les habitants des quartiers ».
Et ces derniers sont réceptifs, à l’image de Pierre, habitant de Mazingarbe. « Je suis un citoyen, mais je donne mon avis comme un élu. On peut donner notre avis, et on est écouté donc je vais continuer ce programme ». L’ambition de ce projet est de le construire main dans la main, et Dorys a d’ailleurs changé d’avis sur ce fameux labo auquel elle ne croyait pas. « Je pensais que c’était une usine à gaz, mais j’ai changé d’avis dessus ».
La conférence s’est achevée par la signature du contrat de quartier prioritaire de la ville par les différents acteurs de ce projet, avec l’objectif qu’en 2030 ce « synonyme de pauvreté » ne soit plus d’actualité.