C’est l’épreuve-reine de cette deuxième édition du Mondial de la frite : la frite authentique. L’an passé, elle avait été remporté par Aurèle Mestré dont la friterie rue Gambetta à Lille a pris une nouvelle dimension pour l’occasion.
Cette année, c’est le restaurant angevin Badem, qui a réussi cet exploit. Entretien quelques instants après la victoire, avec Alexandre Laigo devant une foule restée jusqu’au bout de la soirée sur la Grand’Place d’Arras.
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Quel est le premier sentiment après cette victoire ?
On ne s’y attendait pas ! Pour nous, on a sorti la frite parfaite. On était supers contents de ce qu’on a sorti, même si ça a dû se jouer à très peu de points. Il y avait un énorme niveau ! On est super fiers, et maintenant il va falloir assumer.
Est-ce que vous avez conscience de ce que ça représente ?
Pour l’instant, on y a même pas trop réfléchi. Pour nous, être en finale c’était déjà avoir gagné, on savait qu’on s’attaquait à un gros morceau dans le Nord. Nous sommes Bretons, la frite c’est un accompagnement pour nous. C’est vraiment génial, assez indescriptible comme sensation ! On va d’abord profiter et on verra la suite demain.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance ici, à Arras ?
Trop bien ! On était super proche avec les autres candidats. On a senti une ambiance familiale, détente, sans aucun esprit de compétition. Avant de monter sur scène, on s’est tous serré dans les bras en se disant qu’on avait déjà tout gagné.
Qu’est-ce qui vous a fait envie pour vous inscrire à ce concours ?
On ne va pas se le cacher : la notoriété. On a un concept qui est innovant en France, avec notre street-food de tartare qui ne se fait nulle part ailleurs. Le fait qu’on soit aujourd’hui champions du monde de la frite, ça peut faire un gros coup de boost pour notre concept. C’est aussi la consécration des heures de travail.
Votre restaurant, à Angers affiche quelques limites pour un champion du monde
On est dans un bâtiment historique donc on ne peut pas pousser les murs (37m²) mais on a 2-3 idées pour se développer. Est-ce qu’on restera dans ce local ? S’installer à Arras ? Pourquoi pas oui mais on va déjà fêté ça ce soir et on verra demain.
Vos proches, vos femmes présentes dans la foule sont plus expressives que vous après ce titre
C’est la pression qui retombe, après une longue journée et avoir dormi 4h la nuit dernière. On est là depuis ce matin, avec la compétition, puis la retombée émotionnelle, la victoire, c’est les montagnes russes pour nous. C’est assez incroyable. Il y a 3 mois, j’ai été à Lille pour tester la friterie Mestré. J’avais fait 20 minutes de queue, parce que ses frites étaient incroyables. Je suis venu comme un client lambda, j’ai vu la notoriété qu’il y avait derrière, jamais je ne m’étais dit que ça aurait pu être notre tour l’année suivante.
- Catégorie frite espoir : Caroline Zymzac, Tilloy-les Mofflaines, Campus agro-environnemental
- Catégorie frite créative : Laurent Fouache, Hénin-Beaumont
- Catégorie sauce froide de l’année : Édouard Chouteau, Lambersart, La Laiterie
- Catégorie sauce chaude de l’année : Alexandre Blondiaux, Belgique
- Catégorie frite du monde : Jorit Gras, Stockholm, Suède Pom Friterie
- Catégorie frite familiale : Annie Breisacher, Noyelles-les-Seclin