Le RC Lens va jouer un match difficile à Strasbourg ce dimanche dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1 (17h, à suivre en direct sur Lensois.com). L’entraîneur artésien Will Still, qui doit faire face à de nombreuses absences pour ce rendez-vous, fait le point.
Lensois.com : Will Still, vous allez à Strasbourg sans 10 absents dont 8 blessés. Est-ce le fruit de la malchance ou faut-il se pencher sur le processus de l’entraînement, par exemple sur des facteurs comme l’intensité ?
Un peu des deux. Mais se faire un croisé (ndlr : il évoque Martin Satriano) sur un mouvement anodin, pas grand monde va pouvoir le contrôler, comme se tordre la cheville en contrant une frappe (ndlr : Jonathan Gradit). Je pense que pour les plus embêtants, on s’est posé la question, on a analysé ce qu’on a fait avec eux et dans quoi on peut progresser, mais le travail est bien fait par tout le monde. Les blessures font partie du football.
Les absences dans le secteur offensif, notamment celles de 2 attaquants, Satriano et Labeau Lascary (en plus du meneur de jeu Anass Zaroury), vous incitent-elles à revoir votre copie en ce qui concerne l’animation offensive ?
Pas du tout. Florian Sotoca revient dans le groupe et il y a Wesley Saïd, M’Bala Nzola, ou même Angelo Fulgini et David Pereira Da Costa au poste de 10 qui font une grosse semaine. Il n’y a pas de raison de tout changer.
« Strasbourg, c’est intéressant à préparer »
En défense aussi, il va vous manquer du monde sans Kevin Danso ni Jonathan Gradit. Dans quelle forme se trouve Malang Sarr, qui n’a pu jouer qu’un match officiel cette saison ?
Malang est en pleine forme. Si vous l’aviez vu sur le travail défensif aujourd’hui, vous auriez dit pareil ! J’ai aucun doute sur lui, s’il doit jouer. Mais on va jouer en 1-6-3 avec Abdukodir Khusanov seul derrière ! (Sourire)
Quel regard portez-vous sur Strasbourg ?
C’est une super bonne équipe, très embêtante à jouer. Il y a un plan de jeu assez dominant et clair. Ils viennent de battre l’OM à domicile et c’est toujours un déplacement compliqué chez eux. Ça va être un vrai test, avec pas mal de situations sur lesquelles ce sera de l’individuel. C’est intéressant à préparer. Ils ont un coach (Liam Rosenior) qui a fait de belles choses en Championship et prônent de vraies valeurs de jeu.
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