Cinquième match nul en sept journées pour le Racing Club de Lens. Au micro de DAZN, l’entraîneur Will Still n’a pas caché sa frustration. Car le RC Lens a mené par deux fois et a encaissé deux buts sur coups de pied arrêtés.
La frustration ! Le maître-mot de la soirée pour les Lensois et pour Will Still. Celle-ci est notamment née de la deuxième égalisation des Strasbourgeois avec un pénalty sifflé contre Jhoanner Chavez. « Il y a de la frustration par rapport à l’arbitrage. J’espère que si on siffle des penalties comme ça, alors il y aura beaucoup de penalties sifflés sur la saison. Sincèrement, s’il y faute, alors il faut siffler beaucoup de fautes », lance le coach.
Puis, il s’est exprimé sur la communication avec les arbitres : « S’il y a des décisions qui sont prises, alors il faut les expliquer et il faut être ouvert et honnête. Il n’y a pas de problème à avoir une communication tranquille. J’en ai eu avec le quatrième arbitre. Il n’y a pas eu de problème. Il faut m’expliquer pourquoi il y a eu cette décision là parce que je ne l’ai pas encore eu. »
Du positif dans le jeu
Toutefois, Will Still a semblé satisfait sur le contenu proposé par son équipe : « Par rapport au résultat, on a géré sur toute la longueur. Encore une fois, on ne prend pas un but sur jeu ouvert. On prend deux buts sur coups de pied arrêtés. Au-delà de ça, je pense qu’on a été dans le contrôle et la maîtrise. On s’est procuré des occasions. » Alors qu’à l’inverse, les Lensois n’ont pas été énormément en danger. « Il y a eu quelques occasions pour eux, mais on a été dans la maîtrise tout au long. »
Mais le scénario reste en travers de la gorge. « Je suis le premier à être le plus frustré parce que j’ai envie de gagner des matchs. Je pense que si on nous avait dit qu’on serait invaincus à la deuxième trêve en octobre, on aurait signé. Cela reste une leçon à tirer », souffle le coach avant de conclure : « On ne doit pas encaisser un pénalty comme ça. Il faut faire preuve de patience et de travail. Il y a un moment où on va être récompensé du travail qu’on fait. Il y a un moment où ce brin de chance va nous sourire. »
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