Le 12 mai 2023, Lindsay, une jeune fille de Vendin-le-Vieil âgée alors de 13 ans avait été retrouvée pendue par son beau-père, à son domicile. Un geste expliqué dans une lettre de suicide retrouvée dans sa chambre. Ce samedi 12 octobre, nos confrères du journal Le Parisien révèlent que celle-ci a en réalité été écrite par sa meilleure amie. La lettre avait été retrouvée dans sa chambre. C’est le résultat d’une expertise graphologique demandée par le juge de Béthune.
Dans ce message, elle expliquait être victime de harcèlement au collège Bracke-Desrousseaux et sur les réseaux sociaux : «Chers parents, si vous lisez cette lettre, c’est que je suis sûrement partie. Je suis désolée d’avoir fait ça mais je n’en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries des menaces. Je n’en peux plus et j’ai envie d’en finir.»
Cette lettre mettait également le principal du collège en cause : « Je ne pouvais même pas me confier au directeur […] il ne voulait rien entendre »
L'avocat de la famille de Lindsay «surpris par la révélation de ce rapport»
L’avocat du principal du collège, Me Franck Berton, a réagi dans le journal Le Parisien. Il explique que « cette expertise démontre qu’il a été accusé à tort à cause d’une lettre qui a berné tout le monde ».
BFMTV, qui confirme cette information, précise que l'avocat de la famille de Lindsay, Me Pierre Debuisson, se dit, lui, très «surpris par la révélation de ce rapport». Il ajoute, cependant, que rien ne change concernant «le harcèlement scolaire particulièrement violent que Lindsay a subi pendant des mois».
Le 25 mai 2023, cinq personnes avaient été mises en examen. Parmi elles, quatre sont mineures et poursuivies pour «harcèlement scolaire ayant conduit au suicide. La cinquième personne est majeure et poursuivie pour «menace de mort».
