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Après son passage sur le banc à Saint-Etienne, Jonathan Gradit n’est «pas du style à faire la gueule»

RC Lens.

Il n’était plus allé faire un tour sur le banc depuis le 18 février. Jonathan Gradit, l’une des valeurs sûres du Racing Club de Lens depuis de nombreuses années, était remplaçant samedi dernier à Saint-Étienne. De retour d’une blessure au pied, Gradit a laissé sa place à Khusanov dans l’axe droit de la défense. Kevin […]

Après son passage sur le banc à Saint-Etienne, Jonathan Gradit n’est «pas du style à faire la gueule»

Il n’était plus allé faire un tour sur le banc depuis le 18 février. Jonathan Gradit, l’une des valeurs sûres du Racing Club de Lens depuis de nombreuses années, était remplaçant samedi dernier à Saint-Étienne. De retour d’une blessure au pied, Gradit a laissé sa place à Khusanov dans l’axe droit de la défense. Kevin Danso, lui, a signé son grand retour dans l’équipe après deux mois d’absence, et Facundo Medina prend toujours sa place à gauche de la défense.

Rapidement, la possibilité d’un déclassement dans la hiérarchie des défenseurs a émergé par endroits. Jonathan Gradit pouvait ainsi devenir le 4e défenseur du groupe, mais le joueur a tenu à remettre l’église au milieu du village.

« J’ai vu pas mal de choses circuler un peu partout. C’est un peu la grande question du moment. Je vous rassure, j’ai été très content de gagner à Saint-Étienne, malgré le fait que je n’ai pas joué. J’ai vu que, apparemment, j’avais tiré un peu la gueule à la fin du match, ce qui est complètement faux. Comme je l’ai dit, c’est une concurrence très saine. Elle ne date pas d’hier, cette concurrence. On avait ce débat la saison passée aussi, parce que Kodir est un très bon joueur, Kevin aussi. Et les joueurs qui sont là actuellement sont les joueurs de la saison passée, donc la concurrence ne date pas d’hier. Je m’y attendais, je m’y attends. Après, ce sont les choix du coach. Il décidera ce qui est le mieux pour le club. Et encore une fois, l’équipe passe avant ce genre de décision. C’est le club qui passe avant tout. À partir du moment où le club gagne, c’est le plus important. »

Une conversation honnête avec Will Still

La semaine passée, on savait Jonathan Gradit pas forcément à 100 % puisqu’il revenait d’une blessure à la cheville. Will Still précise qu’ils ont échangé quelques mots. « On a eu une conversation très calme et posée sur le fait qu’il revenait d’une blessure. Je lui ai dit que je voulais aligner les meilleurs sur le moment et je l’estimais toujours en phase de retour. Il est en pleine forme et se sent bien. On s’est dit les choses très tranquillement. Forcément, c’est un compétiteur, il avait envie de jouer, mais il y a des choix à faire et il y en aura d’autres à faire samedi. »

jonathan gradit entraînement

Le joueur complète : « C’est très simple. J’avais trois entraînements dans les jambes. Dans la semaine, je savais déjà que je n’allais pas commencer le match de Saint-Étienne. Que Kevin soit là ou pas, c’était prévu comme ça. Comme je l’ai dit, on a une relation très fusionnelle avec le coach dès le départ. Il n’y a pas de tabou entre nous. Il me l’a dit directement dès que j’ai repris, parce que je n’étais pas à 100 %. Ça m’a arrangé aussi, je ne vais pas vous le cacher, parce que je ne me sentais pas au top de ma forme avec cette trêve de deux semaines. Il n’y avait pas de débat là-dessus, c’était prévu comme ça depuis le départ. Après, forcément, quand on est joueur, on préfère être sur le terrain. On ne va pas non plus faire de la langue de bois, mais là, pour le coup, je m’y attendais. Quand on s’y attend et qu’on y est préparé, c’est différent. Quand on revient de blessure aussi, c’est différent que quand c’est réellement un choix du coach. Pour le coup, c’est un sentiment différent. »

Une concurrence à quatre

La situation n’est pas figée et Jonathan Gradit devrait même être logiquement aligné contre Paris la semaine prochaine puisque Facundo Medina est suspendu. « Après, vous me connaissez un petit peu, je ne suis pas du style à faire la gueule ou à rechigner. Je vais toujours me donner à 3000 %, je serai performant, ça posera des problèmes au coach, et c’est très bien comme ça. Pour ceux qui me suivaient un peu en Ligue 2, c’est un peu à l’image de ma carrière. On m’a toujours remis un petit peu en question. Au tout début, je m’en rappelle, il y avait à l’époque Radovanovic, Diallo et Fortes, et on me demandait si j’allais jouer en Ligue 2. Ce genre de questions, j’y suis confronté depuis le départ. Je suis habitué, je suis forgé, donc ça ne me pose pas de soucis. »

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