Le RC Lens prépare une très grosse affiche ce samedi avec la réception du Losc (9e journée de Ligue 1, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Derby, concurrent dans le Top 5 du classement avec le même total de points (14), Lillois qui viennent de battre les 2 clubs madrilènes… Tout est réuni pour une grande soirée et Will Still compte bien vivre pleinement ce moment à part, tout en veillant à ce que ses joueurs ne se laissent pas emporter par les émotions.
Lensois.com : Will Still, comment sentez-vous vos joueurs avant le derby ?
Je sens les joueurs très sereins, hyper concentrés sur le jeu, sur tous les évènements qui tournent autour de ce derby. Il y a une symbolique régionale et on parle un peu plus d’identité club. Je pense que 2 identités s’opposent complètement et on veut représenter fièrement celle du RC Lens. On est un club ouvrier qui charbonne, qui travaille et on veut faire preuve de ces valeurs samedi. Il y a cet aspect émotionnel, symbolique. On en est conscient, on a discuté avec les supporters. Mais pour gagner un derby, il faut d’abord être bon sur le terrain, ne pas se laisser emporter sur tout ce qui tourne autour et utiliser la ferveur de Bollaert pour nous pousser et donner ces 10-15% en plus qui vont permettre de l’emporter.
On sait que vous êtes déjà venu assister à un derby du Nord dans les tribunes ? Comment l’abordez-vous en tant qu’entraîneur directement impliqué désormais ?
J’ai envie de donner quelque chose aux supporters et de vivre des émotions fortes avec eux. On est assez calmes et sereins. C’est un gros morceau qu’on doit affronter, mais avec de la sérénité et ce petit truc à l’arrière de la tête qui vous pousse. Mais il faut rester rationnel et faire les choses dans l’ordre.
Quelle est votre perception du Losc, qui vient de gagner 3-1 sur le terrain de l’Atletico Madrid mais qui vient aussi avec une longue liste d’absents ?
Je le sens comme une équipe qui a gagné contre le Real Madrid, qui a fait nul à Monaco et gagné 3-1 chez l’Atletico Madrid. Une bonne équipe, avec beaucoup de bons joueurs et qui doit venir à Bollaert pour jouer contre nous. A nous aussi, il nous manque des ressources. Il y a beaucoup d’équipes dans ce cas. Cela fait juste partie du foot. Ils ont un collectif bien garni.
« Jouer tous les 3 jours, c’est le lot des grandes équipes »
N’est-ce pas un avantage de bénéficier d’une semaine de préparation complète ?
J’aimerais bien jouer en Ligue des Champions. C’est le lot des grandes équipes de jouer tous les 3 jours. On l’a fait en début de saison. En rentrant du Panathinaïkos le vendredi à 6h pour jouer le dimanche à Monaco. Les grandes équipes veulent ce cas de figure, il n’y a pas d’avantage ou d’inconvénient, juste un plan physique à prendre en compte.
Comme vous, Bruno Genesio est arrivé en début de saison et a réussi la transition. Que pensez-vous de votre adversaire ?
C’est un super entraineur, qui a battu le Real Madrid et l’Atletico, les plus grands entraîneurs du monde. Il a pris une très belle équipe de Lille, de façon admirable.
Quelle est la clé pour prendre le dessus ?
Marquer un but de plus qu’eux ! Il y a tout un défi tactique, il faut voir dans quel système ils vont jouer car ils ont alterné pas mal de fois. Il faudra gérer leurs individualités et leur force collective, les mettre en danger, trouver des supériorités dans certaines zones, mettre une intensité énorme et gagner les 2e et 3e ballons. Il faudra jouer de façon verticale le plus possible. Il n’y a pas de secret sur nos intentions. On va les presser, et les embêter, c’est ce qu’on veut faire.
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