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Enlèvement de Santiago : ce que l’on sait de l’interpellation des parents

France - Monde. La famille a été arrêtée dans un hôtel d'Amsterdam, aux Pays-Bas.

Enlèvement de Santiago : ce que l’on sait de l’interpellation des parents
- Shutterstock

On en sait un peu plus sur la fin de la traque des parents du petit Santiago. Le bébé de 17 jours avait été enlevé lundi soir par ses parents alors qu’il se trouvait à l’hôpital en région parisienne pour des soins. Tous les trois ont été retrouvés aux Pays-Bas, près d’Amsterdam, vendredi soir.

Lors d'une conférence de presse, le procureur du roi à Mons (Belgique), Vincent Macq, a indiqué que « les informations sur l’état de santé du bébé sont plutôt rassurantes ». Né prématuré, Santiago avait besoin de soins constants et a été hospitalisé à Amsterdam dès qu’il a été retrouvé par les enquêteurs.

Une interpellation « sans heurts »

Ce bébé, né prématurément, avait disparu 17 jours après sa naissance, entraînant le déclenchement du plan « alerte enlèvement » dès le mardi 22 octobre. Mais le dispositif avait été levé quelques heures plus tard, car la famille avait passé la frontière belge. Un avis de recherche avait donc été émis en Belgique. Les parents, âgés de 23 et 25 ans, ont finalement été arrêtés à Amsterdam aux alentours de 19h vendredi.

Une interpellation « sans heurts » a expliqué le procureur du roi de Mons-Tournai, Vincent Macq, qui ajoute que la grand-mère du nourrisson se trouvait également sur place. Deux autres enfants étaient également présents : « la sœur de Santiago, très vraisemblablement », et un autre enfant qui doit encore être identifié.

Le procureur du roi de Mons-Tournai a ajouté que l'analyse des données téléphoniques ainsi que des écoutes avaient permis de localiser la famille en fuite. « C'est jeudi que l'on se rend compte qu'il y a une piste qui s'oriente vers les Pays-Bas, car le roaming néerlandais est activé. La suite du dossier n'est plus une affaire belge : c'est l'exécution du mandat d'arrêt européen par les autorités néerlandaises. »

Reste désormais à connaître les motivations des parents lorsqu’ils ont enlevé leur enfant. Selon le parquet de Bobigny, ces derniers pouvaient craindre que leur bébé leur soit retiré avant d’être placé.

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