L’affaire du meurtre d’un chirurgien à Dainville revient au cœur de l’actualité judiciaire ce lundi 28 octobre. Une Américaine de 65 ans, déjà condamnée en première instance à 25 ans de réclusion criminelle par la Cour d’Assises du Pas-de-Calais fin janvier 2023, a fait appel de sa condamnation. Cette femme, reconnue coupable du meurtre de son mari, le chirurgien Jean-Michel Elie-Hassan, nie toujours les faits. Cette fois, elle refait face à la Cour d’Assises de Douai.
Rappel des faits
Pour rappel, le drame nous ramène au 22 mars 2019. Le corps de la victime, Jean-Michel Elie-Hassan – chirurgien ORL âgé de 63 ans, est retrouvé inanimé dans la station-service Leclerc de Dainville. L’enquête se dirige rapidement vers la femme du médecin, de nationalité américaine, qui a traîné son mari sur une dizaine de mètres avant de lui rouler dessus en voiture, puis de le laisser sur place. La femme avait d’abord trouvé refuge chez une voisine, avocate de profession, qui lui avait ensuite conseillé de se rendre à la police.
Un meurtre passionnel ?
Les investigations avaient permis de mettre au jour un contexte tendu au sein du couple, en pleine séparation. Le mari avait annoncé son souhait de divorcer après 30 ans de vie commune. Une crise visiblement mal vécue par l’accusée, qui s’était invitée la veille du drame chez son mari. Le jour même, elle l’avait suivi à la station-service, avant de passer à l’acte et d’écraser la victime.
L’accusée, en détention depuis cinq ans, crie toujours son innocence et maintient la thèse de l’accident. Elle assure qu’elle n’a jamais voulu rouler sur son mari volontairement. Lors de son premier procès devant la Cour d’Assises du Pas-de-Calais, son avocat avait plaidé l’altération de son discernement. La Cour d’Assises de Douai doit rendre son verdict jeudi.
J'espère ça on va voir des nouvelles