Le Racing Club de Lens a connu sa première défaite de la saison en championnat samedi dernier, un revers 0-2 face à Lille à domicile qui a laissé un goût amer à tout le groupe. Mais les Sang et Or n’ont pas eu le temps de ruminer, car un nouveau défi les attend ce week-end : le Paris Saint-Germain au Parc des Princes. Le capitaine Brice Samba s’exprime à deux jours du choc.
Lensois.com : Brice Samba, comment avez-vous digéré la défaite dans le derby ? Combien de temps a-t-il fallu pour passer à autre chose ?
Ça prend du temps, parce que c’est un match spécial pour nous, pour les supporters, pour la région. On avait mis tous les ingrédients pour faire un résultat, mais on n’a pas su s’imposer. C’était difficile à digérer, mais on n’a pas d’autre choix que de passer à autre chose avec ce gros match qui nous attend samedi.
En défense, tout roule ; en attaque un peu moins. Qu’est-ce qui coince selon vous ?
Je ne suis pas attaquant, mais on travaille là-dessus. Même avec la séance du jour que le coach a mise en place, on insiste pour retrouver cette efficacité offensive. Quand on regarde les matchs amicaux, on marquait beaucoup de buts. Il n’y a pas de raison que ça change. Il faut juste continuer à travailler pour retrouver notre efficacité devant le but.
«On aimerait être plus efficaces, tout simplement»
Vous avez réussi à bien bloquer le jeu lillois avec Medina en sentinelle, même s’il sera absent samedi. Cette idée est-elle reproductible, notamment face à Paris ?
Bonne question ! Bien essayé (sourire), mais je ne sais pas. En toute franchise, le coach nous a déjà parlé de quelques clés, mais on n’a pas encore mis en place la tactique. Ce sera sans doute pour demain. Je ne sais pas comment on va jouer ni avec qui. On a des bases solides défensivement, et il n’y a pas de raison d’y toucher. On ne part pas là-bas en tant que victime. Nous sommes la meilleure défense du championnat avec Monaco. Ensuite, le but, c’est de marquer un but de plus que l’adversaire, donc nous mettrons les choses en place pour y arriver. Vous verrez ça samedi.
Sur les derniers matchs, on remarque une baisse de régime en seconde période. À quoi attribuez-vous cela ?
Peut-être que l’intensité baisse un peu. Après, il s’agit de gérer un match. Il se passe tellement de choses : il faut savoir gérer les temps forts et les temps faibles. L’adversaire aussi met des choses en place pour nous contrer et nous empêcher de presser haut. De notre côté, on ne constate pas de baisse de régime. On aimerait être plus efficaces, tout simplement. Parce que si, dans nos temps forts, on concrétise, je pense que le match a une toute autre lecture. Nous avons confiance en nos joueurs offensifs, et même les pistons peuvent marquer. La dernière fois, c’est Franki qui avait marqué à Saint-Étienne. Tout le monde peut marquer dans cette équipe. Il ne reste plus qu’à pousser le ballon derrière la ligne, tout simplement.
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