Après deux défaites consécutives, le RC Lens doit rebondir ce samedi à Bollaert contre Nantes (11e journée de Ligue 1, 19h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Avec un secteur offensif décimé. Will Still fait le point.
Lensois.com : Will Still, vous allez devoir composer encore une fois sans beaucoup d’éléments contre Nantes, en particulier offensivement. Comment répondre à cette problématique ?
Collectivement, en gardant nos principes, en restant fidèles à ce que l’on fait. On sait aussi qu’il faut se montrer plus décisif dans ce secteur. Il y a également des jeunes prêts à jouer, prêts à nous apporter des choses collectivement.
Vous n’avez obtenu qu’une seule victoire sur les 8 derniers matches. Une pression particulière s’installe-t-elle avant le rendez-vous de samedi ?
Non pas du tout. On a perdu un match au Parc des Princes 1-0 et un derby à la 97’. Ça fait partie de la vie d’un groupe, d’un club de foot. Quand on s’est engagé ici, on a été très clair sur le projet, les ambitions et on ne va pas réussir à tout faire maintenant. Toutes les têtes pensantes sont très alignées. On savait qu’il allait y avoir des moments compliqués. Tous les joueurs, tout les membres du staff en sont conscients. On savait qu’il y aurait des hauts et des bas mais un match nous attend samedi à domicile. Il n’y a pas de pression, pas de stress, pas d’élément alarmant.
« Les cartons ? On ne va pas retirer le pied »
S’il n’y a pas de pression, on peut éprouver une sensation de nervosité, notamment à travers le nombre de cartons pris…
On m’a raconté des choses sur moi, comme quoi j’aurais envenimé une situation à la mi-temps à Paris. C’est faux. Je n’ai parlé qu’à l’arbitre et à personne d’autre. J’ai simplement demandé pourquoi j’ai pris un carton. Il y a eu une mauvaise communication et j’ai pris un jaune que je n’aurais pas dû prendre. Sur l’intensité de l’équipe, il ne faut pas mélanger agressivité et engagement. Il y en a certains sur lesquels on a passé la limite dans l’engagement, nous en sommes conscients, mais on ne va pas commencer à retirer le pied. Ce n’est pas dans l’adn du club. On a joué parfois de malchance aussi sur des rouges directs pour des fautes qui ne sont pas sifflées dans d’autres matches. Mais je vais arrêter de parler de l’arbitrage, ça ne m’intéresse plus.
Est-ce que les absences peuvent modifier l’équilibre de l’équipe ?
Il est certain qu’on va devoir adapter une chose ou l’autre. Mais encore une fois, on va avoir beaucoup de joueurs offensivement capables de faire une différence. Ils sont prêts à nous donner pas mal de créativité et de percussion. Mais c’est ce que j’ai dit au groupe aussi. Il y a une prise de responsabilité à prendre de la part de tout le monde. Ça ne tient pas qu’à un attaquant de marquer des buts. Cet été, Jonathan Gradit a mis un but en préparation contre Leverkusen sur une frappe à 30 mètres. Qu’est-ce qui nous empêche de la refaire ? C’est vraiment une prise de responsabilité de la part de tout un effectif. Parce que ce serait facile de taper sur le dos de nos attaquants. Tout comme le fait de ne presque pas prendre de but, c’est un travail collectif. Tout le monde est capable de marquer et tout le monde doit le faire à un moment dans la saison.
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