Le RC Lens doit impérativement s’imposer ce samedi à Bollaert contre Nantes pour ne pas s’enliser après deux défaites consécutives (11e journée de Ligue 1, 19h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Alors que le 14e de Ligue 1 se présente en Artois, la victoire est attendue. Gros plan.
Après deux matches sans point pris et sans but marqué, le RC Lens se doit de rebondir ce samedi à Bollaert. Cette fois, on ne pourra pas arguer qu’il s’agissait d’un participant à la Ligue des Champions en face, alors que Nantes est 14e, bien loin des attentes qui entourent le Losc et le PSG. En cas de contreperformance, il y aura matière à être préoccupé par la dynamique du Racing. Même s’il va devoir encore faire avec une belle liste d’absents, notamment en attaque.
C’est donc amoindri offensivement qu’il va devoir livrer la performance qui lui permettra de déserter le fond du classement des attaques (16e, 9 buts marqués). « Si on est dans les plus mauvaises attaques du championnat, c’est qu’ il y a une raison, concède le milieu Adrien Thomasson. Donc à nous de bien identifier les manques qu’on peut avoir. » Pour l’ex nantais, tout ne se joue pas devant : « A Paris, on a subi trop de situations contre nous. Alors oui, Brice (Samba) nous a fait des très beaux arrêts, mais l’objectif ça va être quand même de retrouver une solidité défensive sur le prochain match. Et avec le ballon, je pense qu’on peut faire beaucoup mieux dans l’utilisation. Se créer des situations ne part pas seulement de la dernière passe ou de l’avant-dernière, c’est tout un cheminement qui part de plus bas et je pense qu’on peut faire mieux. »
« Il faut toujours un peu de temps »
Adrien Thomasson et son entraîneur Will Still le rappellent toutefois : un nouveau projet s’est mis en place cet été, et après 10 journées, il est un peu tôt pour attendre que le RC Lens tourne parfaitement. Mais il y a tout de même un cap à franchir : « Il y a eu un nouveau staff, des nouvelles choses qui se mettent en place. Il faut toujours un peu temps, même si dans le foot on n’en a pas vraiment. Tout le monde attend des résultats rapidement, mais nous les premiers. Il y a de nouvelles associations, un nouveau système, ça demande de la patience mais bien évidemment que sur l’efficacité offensive, on peut faire beaucoup mieux », réaffirme Thomasson, qui a tout de même l’impression que ça avance depuis cet été : « Je pense vraiment qu’on a progressé. Je trouve qu’on se créé plus de situations par rapport au début de saison et qu’on embête beaucoup d’équipes dans le pressing et le contre-pressing. Mais ça demande beaucoup d’énergie et ça devient plus difficile de garder la justesse technique ou la lucidité pour faire les bons choix offensivement. Le but est de combiner tout ça. » « Toutes les têtes pensantes sont très alignées. On savait qu’il allait y avoir des moments compliqués. Tous les joueurs, tout les membres du staff en sont conscients. On savait qu’il y aurait des hauts et des bas. Il n’y a pas de pression, pas de stress, pas d’élément alarmant », commentait son entraîneur Will Still jeudi.
Le coach lensois se montre optimiste : « La meilleure version de Lens, on l’a vue 60 minutes à Saint-Etienne et c’était il y a seulement 3 journées. Elle est apparue sur beaucoup de moments de match. Maintenant il faut trouver la régularité pour la montrer plus longtemps. Je vois des mecs qui osent un peu plus se libérer sur certaines situations. Je n’ai aucun problème avec le fait qu’il y ait des erreurs, qu’on rate des trucs parce qu’on va récupérer le ballon haut. Ce qui m’a un peu déplu à Paris, c’est qu’on s’est parfois un peu caché. Il faut aussi mettre en avant notre calendrier : on a plus souvent joué contre des équipes au-dessus qu’en dessous de nous. » Nantes justement, sera un adversaire en dessous, en tout cas au classement. Mais Adrien Thomasson met en garde : « Je n’ai jamais été entraîné par Antoine Kombouaré mais je connais la personnalité de ce coach et je ne pense pas qu’ils vont venir en touristes. Nantes est une équipe fiable de Ligue 1, avec des joueurs talentueux en attaque. Il faudra être bon dans notre marquage préventif pour ne pas leur donner des opportunités trop facilement. Mais je ne doute pas que l’on pourra s’appuyer sur notre public pour leur mettre la pression. » Will Still va dans le même sens : « Il y a pas mal d’individualités. On s’attend à un bloc plus bas avec des situations de transition sur lesquelles ils peuvent faire mal. A nous d’être proactifs et de retrouver un peu d’allant parce que je nous ai trouvés un peu amorphe en première période à Paris. » Si la situation n’a rien de catastrophique pour l’heure, Bollaert ne manquera sans doute pas de réveiller ses joueurs si cela venait à se compliquer encore ce samedi.
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