700 000. C’est le chiffre impressionnant de colis qui ont transité pour la seule journée du mardi 3 décembre par la plateforme de tri des Hauts-de-France de La Poste, située à Douvrin. Chaque année, ce sont même des dizaines de millions de colis qui sont triés dans ce lieu. L’année dernière, il y en avait 88 millions.
25 000 mètres carrés
Des chiffres qui donnent le tournis, mais ce n’est rien par rapport à la taille de l’entrepôt dans lequel ils arrivent par remorques entières. Dans cette immensité de près de 25 000 mètres carrés, les colis voyagent avec une relative tranquillité sur les tapis roulants du complexe. Au-dessus de chaque terminal, les noms de Montereau, le Thillay ou encore « Grande Couronne », désignant les autres plateformes de tri en France. Au nombre de 17, elles assurent un relais du trafic à travers toute l’Europe.
À Noël, un « challenge » annuel
Quand le Black Friday approche, la cadence grimpe en flèche. Là où environ 400 000 colis sont traités chaque jour dans le centre de tri de Douvrin, c’est plus de 600 000 en période de Noël, et même 700 000 ce mardi 3 décembre, un record. Pour Jacques, responsable d’équipe sur le créneau de l’après-midi, « C’est un challenge. On s’y prépare pendant des mois à l’avance et nous sommes contents quand cela se passe bien » sourit-il.
« Notre rush d’activité, tous les ans, c’est jusqu’au 20 décembre » précise Lionel Dubuis, responsable de production sur la plateforme. Cette date a son importance, puisqu’il s’agit de la date limite de remise des colis par les clients à La Poste, pour qu’ils soient correctement livrés par Chronopost ou DPD le 24 décembre.
« On est tous investis, aussi bien les 200 postiers que les 180 intérimaires présents pour renforcer nos effectifs en cette période de l’année. » chiffre-t-il, alors que les colis défilent à ses côtés.
Des camions spécifiques
Pour organiser les centaines de remorques qui transitent chaque jour sur les lieux, une « tour de contrôle » selon les mots de Lionel Dubuis, guide les conducteurs et conductrices des engins du parc. À Noël, l’organisation est obligatoire. « On est beaucoup de chauffeurs, la pression est présente, et si on n’aime pas ce métier-là, mieux vaut ne pas le faire. On n’arrête pas une seconde, mais c’est bien, c’est le but ! » relativise Cindy, conductrice d’engin sur le site.
Selon Lionel Dubuis, c’est juste après Noël qu’un creux dans les commandes et donc dans la cadence de tri s’opère. Reste donc une quinzaine de jours de « rush » aux postiers de Douvrin, qui peuvent trier près de 36 000 colis par heure.
