Deuxième succès de suite pour des Lensois qui évoluaient de nouveau en 4-4-2 aujourd’hui. Après Reims, c’est Montpellier qui en a fait les frais. Et même si tout n’a pas été parfait face à la lanterne rouge, les motifs de satisfaction sont nombreux.
« C’est une victoire très importante, on savait que c’était un match piège contre une équipe qui joue pour sa survie en Ligue 1, pose Adrien Thomasson, un peu plus à froid après les soins. Et on l’a vu, en première mi-temps, ils sont venus avec des intentions, l’envie de rester bien compacts avec une défense à 5. Le premier but nous a fait du bien. Mais malgré ça, en deuxième mi-temps, on a manqué, à mon sens, de maîtrise. On n’a pas su faire le break rapidement et, inversement, sur deux erreurs de notre part, deux pertes de balle, on subit deux grosses situations où Brice (Samba) nous fait deux beaux arrêts, Kodir’ (Khusanov) aussi en sort une sur la ligne. C’est une victoire où, dans le contenu, on aurait aimé mieux faire en deuxième mi-temps, mais on a conscience de ça. Après, le plus important, comme je l’ai dit, parce que ce genre de match, je pense notamment au dernier match de la saison dernière, on ne l’avait pas gagné. »
Du mieux !
Et oui, le Racing aurait pu être encore plus tueur pour s’éviter des frayeurs. Mais les consignes s’intègrent petit à petit et Adrien Thomasson le confirme : « Je pense qu’il y a du mieux. C’était seulement notre deuxième match avec ce système-là. On a encore des automatismes à trouver, mais je trouve qu’il y a vraiment des choses positives. Anass (Zaroury) aussi a trouvé le poteau sur une belle occasion. Mais c’est sûr qu’on peut faire mieux, surtout en deuxième mi-temps. Je trouve qu’on avait les ressources physiques pour bien finir. De toute façon, on est au mois de décembre. Les organismes ont été mis à rude épreuve depuis le début de saison. Il faut s’accrocher, il nous reste encore un match de championnat qui va être très difficile contre une bonne équipe (Auxerre, NDLR). Mais on continue à prendre des points, c’est quand même le plus important. »