Il débute une nouvelle étape de sa détention. Rédoine Faïd annonce commencer une grève de la faim pour contester ses conditions de détention à la prison de Vendin-le-Vieil. Depuis plusieurs mois, Rédoine Faïd réclame une levée de son isolement au sein du centre pénitentiaire, sans succès. Cette levée avait été formulée le 18 novembre, dans une ordonnance d'une juge d'application des peines de Béthune, s'appuyant sur l’avis de médecins.
Un lourd bagage d’évasions
Pour rappel, depuis qu’il est retourné en prison en 2018, le braqueur multirécidiviste qui s’est évadé à deux reprises, en 2013 de la prison de Lille-Sequedin, puis en 2018 de celle de Réau, en Seine-et-Marne, n’a eu aucun contact physique avec ses visiteurs. Il réclame avant tout des parloirs normaux, sans hygiaphones.
Le refus de lever l’isolement a été suivi par une proposition d’adoucir les conditions de détention, comme de la médiation animale avec des chiens, des cours de danse ou encore des séances de luminothérapie. Des alternatives qui ont déçu le détenu et ont motivé sa décision d’entamer sa deuxième grève de la faim. La première avait duré 20 jours.
Rédoine Faïd purgeait déjà des peines après avoir été condamné pour des braquages, notamment celui d’un fourgon blindé à Roclincourt en 2011. L’un d’eux a aussi couté la vie à une policière municipale. La libération du braqueur de 52 ans n’est pas envisagée avant 2060.