C’est une victoire pour l’homme, mais surtout pour l’écologie. Ce mardi 17 décembre, l’écologiste et militant canadien Paul Watson, créateur de l’ONG Sea Shepherd et de la fondation de défense des océans qui porte son nom a été libéré. Il ne sera pas extradé vers le Japon, où il aurait pu encourir d'une peine de 15 ans d'emprisonnement pour entrave à la pêche baleinière.
Arrêté le 21 juillet, après un mandat d’arrêt international émis par le Japon en 2012, la capitale, Tokyo, accusait l'écologiste d’être responsable de « dommages et blessures » lors d’une opération de son organisation Sea Sherped qui se serait déroulée en 2010.
Ce dernier était donc détenu depuis presque cinq mois dans la prison de Nuuk, au Groenland.
La Ville d’Arras « se félicite » de sa libération
Pour afficher son soutien à l’écologiste, la Ville d’Arras avait collé plusieurs portraits de Paul Watson sur la façade de sa mairie avec le hashtag « FreePaulWatson ». A l’annonce de sa libération, la Ville a donc annoncé qu’elle allait prochainement retirer ses portraits.
Cependant, la municipalité a souhaité rappeler qu’elle restait engagée pour défendre ce type de cause. « La Ville d’Arras reste par ailleurs pleinement mobilisée en faveur de la préservation de l’environnement et de la biodiversité, comme en témoignent les récentes adoptions de la charte de l’animal en ville ou celle des événements éco-responsables », a déclaré la commune dans un communiqué de presse.