[En images] Retour sur la commémoration des 50 ans de la catastrophe de Liévin

« Une cérémonie empreinte de respect et de souvenirs ». Voilà comment la ville de Liévin résume la commémoration du 50? anniversaire de la catastrophe minière du 27 décembre 1974. Elle s'est tenue sur le parvis de l'église de Saint-Amé où se trouve la stèle en hommage aux 42 mineurs tués dans cette tragédie. 

Après une cérémonie interreligieuse dans l'église, l'artiste Rouge Hartley a présenté une fresque peinte au mois de septembre sur un mur face à à l'église. Elle représente des enfants qui entretiennent un parterre de fleurs. « J'ai souhaité accorder une place centrale aux orphelins de la catastrophe. Aux 116 enfants qui ont dû grandir en l'absence de leur père. » a t-elle expliqué.

Aux côtés de nombreux élus et présidents d'associations, le Premier ministre, François Bayrou, fait alors son entrée. Une visite surprise qui n'était pas annoncée. La commémoration officielle a ensuite démarré par l'allumage de la flamme en hommage à toutes les victimes par Laurent Duporge, maire de Liévin, accompagné de François Bayrou, André Verez, président de l'association du 27 décembre 1974 et de Christian Vallez, président de l'association des Gueules noires de Liévin. 

Puis, ce qui fut le temps fort de cet hommage, les enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants des 42 mineurs qui ont péri dans cette catastrophe sont arrivés un à un avec leur portrait. 

Après ce symbole fort, pas moins de 51 gerbes ont été déposées au pied de la stèle. 

La cérémonie s'est achevée par deux discours. Tout d'abord, le maire de Liévin a pris la parole : « Le devoir de mémoire que nous portons aujourd'hui est un flambeau qui doit éclairer les générations futures sur les valeurs de courage, de résilience et de solidarité. L'écho de nos mineurs demeure dans nos cœurs comme une douce lueur. Ils étaient 42 héros qui font à tout jamais partie de l'histoire de Liévin. »

François Bayrou s'est ensuite, lui aussi, exprimé devant la foule de personnes : « Ces 42 mineurs sont en nous. Leur âme, leur courage, leur capacité à affronter des conditions de travail que nous n'imaginons plus aujourd'hui sont en nous. Nous sommes ici pour honorer l'esprit qui les animait. L'esprit de travail, de ténacité, et leur volonté de faire vivre la mine et leur famille. La nation n'oubliera pas le bassin minier. »

Avec le premier ministre, les élus, parmi eux, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, ou encore Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, ont salué les veuves et les familles touchées par cette tragédie.

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