« Arrêtez de conduire. » Voilà comment peut se traduire cette opération massive de rappel de voitures, initiée par Citroën ce lundi 17 février. En cause, les airbags Takata, produits d'une marque japonaise qui a fourni dans les années 2000 les coussins gonflables de la marque aux chevrons.
Ces derniers, avec le temps, peuvent subir une « dégradation des propriétés » du gaz servant à les gonfler, selon Citroën. Douze personnes (dont onze en outremer, où les températures extrêmes et l’humidité abîment plus vite les airbags) ont déjà perdu la vie au volant, à cause de ces dispositifs défectueux.
Deux modèles concernés
En clair, Citroën rappelle deux modèles. Les C3 et DS3 (DS était alors une simple branche haut de gamme de Citroën) immatriculées entre 2008 et 2013 sont concernées. Les propriétaires de ces 236 900 voitures sont sommés d’immobiliser leur véhicule et de remplacer les coussins gonflables. Si vous possédez l’un de ces deux modèles, vous pouvez vérifier sur le site internet de Citroën s’il est concerné ou non, en entrant le numéro de série présent sur votre carte grise.
Une énième campagne
Plusieurs campagnes de rappel ont été initiées dans le monde depuis 2014, date de faillite de l’entreprise Takata, acculée par le scandale. Il s’agit cette fois-ci d’un rappel dans la partie Nord de la France, plus précisément au-dessus d’une ligne tracée entre Lyon et Clermont-Ferrand.
Un rappel à caractère immédiat qui cherche à impliquer. Après une première prévention à destination de 73 800 propriétaires de ces voitures en janvier, seulement 17 600 ont été effectivement révisées. Plusieurs constructeurs aux véhicules équipés par Takata tels Volkswagen, BMW ou Nissan ont également lancé des campagnes de rappel.
