Au lendemain du drame qui a coûté la vie à deux militaires, les premières réactions. Et aussi les premiers éléments de l’enquête.
Véhicule stationné sur la voie
Dans un communiqué de presse, le procureur d’Arras, Sylvain Barbier Sainte-Marie, donne ce mardi 18 mars 2025 les premiers éléments. Le conducteur du train, « choqué mais indemne », a indiqué aux enquêteurs que le véhicule se trouvait déjà stationné sur la voie ferrée à l’approche du TER. Le conducteur a klaxonné et freiné, mais n’a pas pu éviter le choc.
Les trois militaires, appartenant au 41e régiment de transmission de Douai, étaient sortis ce jour-là dans le cadre de l’examen de permis de conduire de l’un d’entre eux. Des tests d’alcoolémie avaient donc été effectués au départ de la caserne, et se sont révélés négatifs. Le conducteur du train a lui aussi été testé négativement.
Appel à témoin
L’enquête se poursuit donc pour tenter de comprendre pourquoi le véhicule est resté stationné à cet endroit. Pour cela, un appel à témoin est lancé. Si des personnes ont des informations à ce sujet ou qu’elles ont constaté un mauvais fonctionnement de la barrière de sécurité de ce passage à niveau, elles sont invitées à envoyer un mail à la section de recherches de Lille : sr.lille-villeneuve-d-ascq@gendarmerie.interieur.gouv.fr
A noter que la municipalité précise que la circulation sur la D49 est interdite au niveau de la voie ferrée. Des déviations sont en place. La fermeture de l’axe routier est prévue jusqu’au 22 mars.