Tout commence en janvier 2024 : Luc Weingartner est en arrêt maladie et on lui signifie son licenciement pour « faute grave ». Mais pour son comité de soutien, il s'agit d'un prétexte.
Activité syndicale
« Il travaillait là-bas depuis plus de trente ans. Selon nous, il a plutôt été licencié pour ses activités syndicales. C’est un syndicaliste de combat qui ne lâchait pas le morceau et qui n’hésitait pas à aller au front quand il le fallait », raconte Sébastien Boulinguez, membre du comité. Cela faisait 30 ans que Luc Weingartner travaillait comme brancardier à l’hôpital privé de Bois-Bernard à Rouvroy.
Il dénonçait des pratiques managériales et les conditions de travail. Sébastien Boulinguez a lui aussi travaillé pendant 15 ans à l’hôpital de Bois-Bernard : « On veut que ces pratiques n’existent plus, que ça ne se reproduise pas. Cela fait des années que des pressions sont exercées, avec des dettes de personnel. On est passé de 450 salariés à 350 en peu de temps. Les gens s’en vont, tout le monde quitte le navire. »
Grève du personnel
Le comité a lancé une pétition à signer ce lundi 17 mars 2025 pour défendre les droits de Luc Weingartner et l’affaire a été portée aux Prud’hommes ce même jour. La conciliation n’a rien donné, le comité attend désormais octobre pour recevoir un jugement.
De son côté, l’hôpital privé de Bois-Bernard à Rouvroy n’a pas souhaité commenter. Pour rappel, l’établissement a vécu un épisode de plusieurs jours de grève de la part de ses personnels cette même semaine.
Défendre une cause légitime pour le bien des patients reste une priorité avant la politique du chiffre dans un contexte de l'ultraliberalisme, solidarité avec notre camarade !!