Depuis la mi-janvier, le niveau d’alerte à la pollution est reconduit jour après jour dans le Nord-Pas-de-Calais ; tout comme la réduction de la vitesse sur les axes routiers et autoroutiers. « Si les masses d’air chargées en particules proviennent majoritairement du sud-est de l’Europe, nous polluons aussi à échelle locale. Les conditions anticycloniques permettent malheureusement de stocker les particules fines dans l’atmosphère, » explique Céline de Rosiaux d’Atmo Hauts-de-France, organe de contrôle de la qualité de l’air. « L’accumulation quotidienne des polluants permet aux particules fines de rester dans l’air, ce qui fait que nous atteignons aujourd'hui des niveaux d’alerte. La pollution de l’air ne se résume plus comme il y a 30 ans aux activités industrielles. » Céline de Rosiaux attire donc notre attention sur notre comportement. Nous produisons des particules à cause des transports, du chauffage de bois, des activités économiques, industrielles et économiques.
Comment améliorer la qualité de l’air ?
Si nous sommes tous des pollueurs, nous pouvons aussi œuvrer pour intervenir sur la qualité de l’air. Céline de Rosiaux remarque que « de plus en plus de personnes désirent obtenir des informations pour se prémunir de la pollution atmosphérique. En particulier les personnes les plus sensibles, les enfants et les personnes âgées. » L’Atmo recommande de privilégier le covoiturage. Quant aux préfectures du Nord et du Pas-de-Calais, elles ont pris un arrêté visant à réduire la vitesse de 20 km/h sur les axes de la région. Les contrôles sont aussi renforcés. Enfin, le réseau du bus Artis reste gratuit dans l’Arrageois ce mardi afin d’inciter les usagers à laisser leur voiture au garage.
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