Martin?Satriano n’était que le premier d’une longue série. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche le 28?septembre, l’Uruguayen a été rejoint, en fin d’année, par un autre attaquant à l’infirmerie?: Rémy?Labeau?Lascary, touché par la même blessure. En janvier, Jhoanner?Chávez se tordait la cheville?; cette lésion l’a finalement tenu éloigné des terrains depuis.
Dans une moindre mesure, Ruben?Aguilar a lui aussi connu un souci important?: une blessure à l’épaule qui l’a écarté dix matches, entre octobre et janvier. Denis Petric est blessé depuis son arrivée, à quelques semaines près. Toute une série de pépins physiques qu’il a fallu gérer dans une saison loin d’être linéaire.
«?Comment est?ce qu’on gère?? lance Will?Still. «?Déjà, je crois que c’est assez symbolique de notre saison?: deux croisés, une cheville qui aurait dû durer trois?semaines mais qui en a duré trois?mois. Ajoutez à ça un nombre de petites blessures, de suspensions, etc. C’est un peu embêtant, mais on a dû faire face à ça toute la saison. Ensuite, comment on les gère?? En essayant de les faire se sentir impliqués le plus souvent possible?: leur parler, écouter ce qu’ils ont à dire, s’intéresser à leur programme et à ce qu’ils font. Juste être là pour eux?; s’ils ont besoin de parler de quoi que ce soit, tu es toujours présent. Ils sont aussi très bien pris en charge par le staff médical, donc, là?dessus, il n’y a pas trop de problèmes. Mais c’est sûr que, pour un joueur, rater six ou sept?mois, c’est quasiment toute la saison?: c’est embêtant. On avait fait venir Martin pour qu’il soit un joueur clé de notre secteur offensif et il n’a pas pu l’être. Rémy (Labeau?Lascary) avait gagné sa place dans le onze et s’était montré décisif, donc c’était embêtant aussi. Mais ça fait partie de ce qu’on a vécu.?»