Calé entre la 5e et la 7e position depuis le début d’année 2016, le RC Lens n’est jamais parvenu à monter sur le podium. Et il se situe certainement à sa place dans ce championnat la faute à un manque de constance et une carence offensive flagrante, notamment en pointe. Pourtant, l’espoir subsiste après le large succès acquis vendredi à Bollaert face à une formation bourguignonne séduisante et qui ne méritait pas forcément une telle claque.
En embuscade
« Bien entendu que la 3e place est encore jouable, clame le coach Sang et Or Antoine Kombouaré. Il reste encore 6 matches et 18 points à prendre ! Simplement, nous nous trouvons dans la situation du chasseur. » Actuellement à 5 longueurs du trio de tête, les Lensois ne sont en effet pas largués. Mais l’écart à combler paraît important alors que le sprint final est lancé. « C’est vrai, l’équation est simple et nous n’avons plus le choix. Cela va dépendre de nous, » reconnait l’entraîneur du Racing avant de poursuivre : « Il va falloir être réguliers, enchainer les victoires, réaliser un parcours sans faute et mettre la barre très haute. »
Un calendrier dégagé ?
Comme principal atout, le club artésien peut se reposer sur un calendrier a priori favorable. D’ici la fin du championnat, il ne sera opposé qu’à des formations de la seconde moitié de tableau avant pourquoi pas d’affronter Metz, un client aussi à la Ligue 1, pour une finale à Bollaert lors de l’ultime journée. Mais avant d’espérer un tel scénario, il va falloir faire le boulot. A commencer par vendredi prochain à Niort, actuel 17e. « Gagner 3-0, c’est bien, mais il ne faut pas se viander à Niort dans la foulée, acquiesce Antoine Kombouaré. Mais l’on n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. »
Sylvain Créïs