Une cinquantaine de retraités se sont rassemblés devant la sous-préfecture de Béthune ce jeudi matin. Emmenés par la CGT, ils réclament une revalorisation de leurs retraites « qui n’a pas augmenté depuis 4 ans » selon Henri Tobo, chef de file cégétiste. Inquiets de constater que le pouvoir d’achat des retraités « est en berne », ces derniers alertent les pouvoirs publics sur leur situation. En moyenne, un retraité touche 1 066 euros par mois comme l’affirme l’Assurance retraite. La CGT chiffre la perte de pouvoir d’achat des retraités à 20% en 20 ans. Les inactifs souhaitent que leurs pensions « augmentent de 300 euros pour rattraper des dizaines d’années de retard » avant de plaider pour « une annulation des mesures fiscales qui ont entrainé des pertes de pouvoir d’achat. »
Un manque de moyen pour accéder aux soins
Les syndicalistes ont également regretté le « manque d’offres de soins à proximité » selon les propos rapportés par Henri Tobo. « Les remboursements au niveau de la sécurité sociale sont de plus en plus faibles, » estime-t-il. « Certains n’ont même pas les moyens de payer à l'avance leurs soins. » Outre les revendications, les retraités souhaitent que leur statut évolue aux yeux de la société. « Nous sommes près de 15 millions en France, » rappelle le chef de file cégétiste. « Nous ne sommes pas des nantis mais une force économique. » Les syndicalistes ont réaffirmé que leur retraite était leur dû après avoir cotisé pendant des années.
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