La lutte contre le renoncement aux soins est devenu un objectif majeur pour l'assurance maladie. En effet, lors des 12 derniers moins : 25% des assurés interrogés déclarent avoir renoncé à au moins un soin. Avec plus de 5 000 signalements récensés à l’année dans le Nord-Pas-de-Calais, le renoncement aux soins demeure un véritable problème. Le dispositif expérimenté en 2016 dans plusieurs régions de France s’étend désormais à l’Artois.
Comment fonctionne ce dispositif d’accompagnement ?
Les conseillers de la CPAM sont formés à détecter les personnes qui refusent de se soigner. Un bilan d’examen de santé est financé par l’assurance maladie et sera proposé aux populations précaires repérées. « Dès lors qu’une personne est repérée est détectée comme renonçant à des soin, elle sera signalée à une cellule d’accompagnement » affirme Pierre Horvath, responsable des délégués sociaux de la CPAM de l’Artois. « Nous ferons le point sur leurs situations pour chercher à comprendre pourquoi ces personnes ont renoncé aux soins. » Si l’assuré accepte d’adhérer au dispositif, il sera pris en charge par un référent unique jusqu’au soin.
Pourquoi les assurés renoncent-ils aux soins ?
Les motifs de renoncent aux soins sont multiples : manque d’informations, de moyens financiers, la peur du diagnostic… « Certaines familles sont dans une situation de détresse financière importante que la santé n’est pas leur priorité » selon Bertrand Chevrat, responsable de projet à la CPAM de l’Artois. « Elles tentent d’abord de nourrir leurs enfants. » Enfin, les rendez-vous sont parfois trop longs et les professionnels de santé ne peuvent répondre à toutes les demandes.
Dans le reste de l'actualité ce mardi 6 juin :
Ouverture de la billetterie pour la Coupe Davis au stade Pierre-Mauroy
Lésions neurologiques pour un enfant victime des steaks hachés contaminés