L’intersyndicale s’était rassemblée ce mardi matin devant le Centre Hospitalier de Béthune avec un objectif : se faire entendre ! La semaine dernière, les salariés ont appris que le service cardiologie et soins intensifs pourrait fermer. « Il faut se mobiliser, » lance Pascal Fovet, secrétaire CGT. « La population est inquiète de la disparition de ce service, c’est tout de même un hôpital de proximité. » Les consultations et les avis spécialisés eux continuent, ce qui est une maigre consultation pour les patients.
Les médecins ont déserté du service cardiologie
Les patients, habitués à se faire soigner en cardiologie à l’hôpital de Béthune, devront se rendre à Lens. En effet, les spécialités ont été transférées vers d’autres sites dans le cadre du groupement des centres hospitaliers. En apprenant cette nouvelle, plusieurs médecins ont déserté, alourdissant un peu plus la situation du service cardiologie du CH de Béthune. « Tous nos services sont impactés par cette décision, rappelle Pascal Fovet. Au total, une cinquantaine de personnes pourraient perdre leur emploi. »
Salariés, patients et élus ont manifesté
Pour la continuité des soins, le personnel reste mobilisé. Néanmoins, salariés et patients manifestent depuis 9h. Ces derniers ont été rejoints par le maire de Béthune Olivier Gacquerre et la maire de Beuvry Nadine Lefebvre, qui soutiennent le mouvement de contestation et de dénonciation de la fermeture du service de cardiologie.
L’Agence Régionale de Santé est désormais la seule entité qui puisse intervenir et empêcher la fermeture du service cardiologie et soins intensifs, prévue au 31 octobre.