Horizon : Avant d'avoir été entraineur du PSG, de l'Olympique Lyonnais, de Liverpool mais aussi du RC Lens, vous étiez coach de l'US Nœux. Comment vous vous êtes retrouvé sur le banc ?
C'est mon ami d'enfance Patrice Bergues qui m'a dit que quelqu'un était à la recherche d’un entraineur à l'US Noeux. Ça a tout de suite fonctionné et j'ai passé plusieurs années en tant qu'adjoint puis en tant qu’entraineur.
Nœux-les-Mines a eu plusieurs saisons de gloire dans les années 1980. En 1981, le club passe à un cheveu de la montée. Comment vit-on ce genre de match ?
C'était une aventure humaine extraordinaire avec un groupe de joueurs qui venaient de 3e division. Les barrages étaient une opportunité de monter en première division. Ce qui est sûr, c'est que l'aventure s’est arrêtée à Toulouse même si on ne s'est pas sentis inférieurs. C'était un match hors norme mais je n'ai pas de regret. L'année suivante, on a maintenu le même niveau de performance. On a même joué la montée jusqu'à la fin !
Ce vendredi soir, vous donnerez le coup d'envoi fictif de Noeux-les-Mines-Lens, quel est votre ressenti avant la rencontre ?
Ce sont 2 équipes qui ont beaucoup compté et comptent toujours dans mon cœur. Aujourd'hui je continue de suivre les résultats des 2 équipes. J'aurais bien aimé que ce match ait lieu quand j'étais à Nœux car il aurait été plus équilibré qu'aujourd'hui. Je ne vois pas Nœux-les-Mines l'emporter.
Coup d’envoi de Noeux-les-Mines-Lens ce vendredi à 18h30 au stade Bollaert.
