La prime de Noël sera versée à partir de ce lundi « aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ainsi qu’aux bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique et de l’allocation équivalent retraite » selon un communiqué du ministère de la santé et des solidarités. Adoptée sous le gouvernement Jospin, cette prime permet à de nombreux foyers français de s’offrir une bouffée d’oxygène au moment des fêtes de fin d’année.
Une aide pour les cadeaux et les repas
« Sans cette aide, je ne peux pas acheter les derniers cadeaux pour Noël, » se justifie Thérèse, bénéficiaire à Béthune. « Les enfants veulent forcement un cadeau plus cher sous le sapin. On ne veut pas les décevoir ! » Jocelyne rappelle aussi que cette prime pallie les difficultés de la vie quotidienne : « Quand je fais les comptes après avoir payé les factures et la nourriture, il ne me reste quasiment rien ! Cette aide à Noël est une nécessité ! »
Les préjugés ont la vie dure
Si la prime de Noël s’inscrit dans une tradition chaque année, de nombreux bénéficiaires continuent d’entendre certaines critiques vis-à-vis de cette aide. « On ne peut leur en vouloir, » argumente Jocelyne. « Plusieurs personnes ne perçoivent pas d’aide et c’est peut-être pour cela qu’ils prononcent des paroles blessantes. Certaines personnes se servent de la prime de Noël à mauvais escient mais ce n’est qu’une majorité. Il ne faut pas faire de généralité. »
Le montant de la prime est fixé à 152,45 euros pour une personne seule, 228,67 euros pour un foyer de 2 personnes (couple sans enfant, adulte isolé avec un enfant) et 274,41 euros pour 3 personnes (couple avec un enfant, adulte isolé avec 2 enfants).
