À partir du 20 mai 2018, la nouvelle formule du contrôle technique entrera en vigueur en France. « Les points de contrôle seront toujours les mêmes mais seront plus détaillés. Sur un équipement, au lieu d’avoir un défaut, nous pouvons en repérer 3 ! » Damien Fontaine, contrôleur Scan Auto à Bully-les-Mines et Hersin Coupigny, annonce d’emblée la couleur ! Et pour cause, le nombre de défaillances techniques passera de 123 à 606 ! « La plupart des défauts mineurs deviendront majeurs. Cela concerne un lave-glace qui ne fonctionne pas, une corrosion perforante… vous aurez donc 2 mois pour effectuer les réparations. » Les contre-visites ne s’appliqueront pas pour les défauts mineurs.
Une journée pour réparer votre véhicule
L’apparition de la catégorie « critique » pour les défaillances constitue la principale nouveauté de ce contrôle technique new look. Si le contrôleur en repère une, il faudra trouver un réparateur le jour-même sous peine d’une amende de 135 euros. « L’usure d’un pneu est considérée comme un défaut critique, » illustre Damien Fontaine. Le contrôleur met également en garde les automobilistes qui souhaitent passer au contrôle technique avant le 20 mai : « Je précise qu’à partir du 20 mars, vous aurez 2 mois pour faire une contre-visite. Si vous revenez après le 20 mai, la voiture sera contrôlée intégralement même s’il ne s’agissait que d’un défaut d’éclairage. »
Veillez donc à prendre vos précautions avant le 20 mars si vous êtes dans l’obligation de passer une contre-visite. Coté tarif, le contrôle technique qui coûte 65 euros en moyenne, devrait augmenter de 20%. Quant à la durée du contrôle, elle passera de 25 à 50 minutes.
