Débutés le 7 novembre 2017, les travaux de doublement de la RN 17 se poursuivent, du giratoire du Vimy jusqu’au pont de la rue Paul-Daumont à Avion. Il s'agit aussi de créer un bassin d'assainnisement et de doubler ce pont en question. Les premières étapes devraient se terminer en septembre 2018. « À ce moment-là, nous rendrons la rue Paul-Daumont à la circulation et le trafic sera basculé sur la partie neuve de la chaussée, » détaille Adrien Burlez, responsable des opérations à la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) Hauts-de-France. « La vitesse sera toujours réduite et il n’y aura qu’une seule voie de circulation dans les 2 sens le temps de traiter l’ancienne chaussée. Quand les 2 côtés seront finis, la vitesse sera limitée à 110 km/h dans le secteur agricole (Vimy) et 90 km/h dans le secteur urbain (Avion). » Après le mois de septembre, les agents de la DREAL auront terminé le pont qui franchit la rue Paul-Daumont à Avion avant d'attaquer le 2e ouvrage d'art à doubler, à savoir le pont situé au-dessus de la rue Achille-Thumerelle.
La création de mur anti-bruit
Demandée par les riverains lors des réunions publiques, l'installation de protections phoniques apparaissait comme fondamentale. « Tous les murs anti-bruit seront réalisés au fur et à mesure du chantier. Une fois la chaussée, l’assainissement, le marquage terminés et les panneaux installés, nous mettrons en place ces murs anti-bruit. Ils seront placés sur des glissières de béton. C’est à la fois un dispositif qui retient les véhicules et un anti-bruit, » complète le responsable des opérations à la DREAL Hauts-de-France.
À terme, il s’agit de sécuriser cette zone particulièrement accidentogène en installant un terre-plein central et des bandes d’arrêt d’urgence. Entre 2012 et 2016, l’axe routier a enregistré 11 accidents corporels et 6 accidents mortels. Ce contexte a conduit, en partie, à la mise en place de travaux entre Avion et Vimy. Aucun accident n’a été déploré en 2018. La fin des travaux est prévue d’ici juin 2020. Le coût total est estimé à 26,2 millions d’euros. L’État finance ce chantier dans son intégralité.
